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Dan WINTER, physicien de l'ésotérisme

Faire dialoguer physique et métaphysique ? Gageure contradictoire : l'en-deça ne peut communiquer avec l'au-delà (meta) qu'en s'y rendant réceptif. En outre physis est la nature : qu'y a-t-il donc au-delà de la nature ? Voilà où en est la science moderne. Dan Winter, grand dadais à barbe blanche, au style so british et tryphon-tournesolesque à souhait, illustre à merveille l'un des plus beaux « signes des temps » de notre époque : la fusion des sciences modernes et de la spiritualité — la seconde transcendant les premières pour enfin les révéler à elles-mêmes, et leur donner le sens qu'elles ont ignoré jusqu'alors puisque, de leur point de vue, la question du sens n'est pas scientifique mais religieuse voire superstitieuse.

 

Néo-gnostique pur jus, Dan Winter est l'un des grands artisans de cette « fin de l'ésotérisme » (affirmée par Abellio en 1973) qui consiste à accomplir la Tradition de l'intérieur, en passant d'une participation passive (religieuse, immature) à une connaissance active (gnostique, responsable). — C'est l'un des aspects du passage actuel de l'Ancien Testament (marqué, disait Abellio, par la peur au ventre des hommes et la colère au visage de Dieu) au Nouveau Testament, où peur et colère ont été transmutées en connaissance et en responsabilité, donnant ces « chrétiens adultes » qui réalisent et assument le divin en eux après l'avoir subi à l'extérieur.

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Parmi les barrages qu'il a fallu rompre pour « libérer les eaux » de la connaissance (et irriguer le champ asséché des sciences modernes), celui érigé par Einstein, avec son dogme d'une vitesse de la lumière infranchissable, ne fut pas le moindre. Dan Winter s'y est employé sans coup férir. La clé ? Nous sommes en gnose : c'est la dualité. La respiration universelle Yin-Yang se traduit en physique en polarités positive (l'électricité, de nature Yang) et négative (le magnétisme, de nature Yin). Cette alternance de compression (coagula, densification) et de raréfaction (solve, dilatation) dans le « milieu cosmique indifférencié », comme disait Guénon (soit l'éther : "point zéro" et ''vide quantique'') — manifestée en mode spiraloïde (en double vortex) et selon Phi, le nombre d'or (1,618) — explique tout : de la gravité à la mitose cellulaire, de la santé aux états supérieurs de conscience. C'est le modèle de tout processus génésique, applicable à toute genèse en quelque domaine et à quelque échelle que ce soit.

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La compression dans l'éther explique ainsi la masse et la gravité : le spin des quanta — rotation centripète à l’œuvre dans l'éther — génère la période de rotation (la durée, c'est-à-dire le temps) et l'inertie (c'est-à-dire la masse, donc l'étendue et l'espace). D'où il s'ensuit que la limite entre la matière et l'énergie dépend du niveau de compression : c'est pourquoi l'énergie est égale à la masse multipliée par la vitesse de la lumière au carré, celle-ci étant de fait la barrière entre le domaine physique (corporel et visible) et le domaine psychique (subtil et invisible), lui-même en aval du domaine spirituel (métaphysique et quantique). Et une barrière, on le sait, est faite aussi pour être franchie, à certaines conditions toutefois, dont l'une des principales a été oblitérée par Einstein, encore lui, quand il a refusé d'admettre l'existence de l'éther. Aussi Winter ne fait-il que rappeler une évidence (et enfoncer une porte ouverte) en disant que « L'univers est fait d'une simple et unique substance infiniment subtile — qu'on appelle aussi l'éther — en état constant de compression et de raréfaction (plus/moins, Yin/Yang). Cela agit comme un fluide indifférencié, ce qui suffit à résoudre la spéculation sur le "champ unifié". Le fait qu'on lui ait donné tant de noms (la grâce, le chi, l'orgone, la baraka, la Shaktipat, la Shekinah, la force éthérique formatrice) montre combien notre compréhension de la réalité demeure hélas fragmentaire. » 

Et de fait, tant qu'on ne prend pas l'éther en compte (l'énergie du vide quantique, « milieu cosmique indifférencié »), la vitesse de la lumière agit en effet comme une barrière infranchissable (qui nous sépare de la réalité au lieu de nous y fondre), car on ignore tout bonnement ce dont elle nous sépare. Et si l'on ne connaît pas cet au-delà de la lumière, on peut néanmoins en savoir beaucoup sur lui (comme l'avait fait Régis Dutheil, par exemple, dans L'Homme superlumineux en 1990) — et à partir de là, passer du savoir à la connaissance (apprendre pour comprendre). Le témoignage de Dan Winter — qui vit ce qu'il dit — montre bien que, si ce passage est assez peu communicable, en revanche « la voie est ouverte » et le protocole opératoire à notre disposition est profus et même surabondant, en accord avec cette « surabondance de la grâce » annoncée par Abellio en 1947. (La grâce ? disons l'esprit, au sens fort — troisième terme de la trinité catholique Père-Fils-Saint-Esprit —, c'est-à-dire la Déesse : le Yin cosmique, le féminin universel, Notre-Dame et notre Mère à tous.)

Quant aux modes opératoires, Dan Winter n'a rien trouvé de mieux à nous proposer que ceci : deux cônes pointe à pointe. C'est tout ? à peu près. Il ne passe le reste du temps qu'à décrire le fonctionnement et l'ordonnancement de ce double vortex (en insistant sur le nombre d'or et les solides de Platon), et d'en évoquer — pour mieux nous laisser nous-mêmes aller à leur rencontre — les applications pratiques, allant de la régénération cellulaire (la jouvence alchimique) à l'antigravité et à l'énergie libre.

Bienvenue dans un monde qui tourne... !

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Deux cônes en rotation inverse et alignés pointe à pointe :

modèle (que Tesla ou Schauberger ont découvert et mis en œuvre eux aussi)

de la circulation et de la structuration de l'information quantique en énergie psychique,

et de l'énergie psychique en matière physique.

Les "centres subtils" du corps humain (les chakras) fonctionnent ainsi.

Sur le schéma de gauche — inspiré de Grigori Grabovoï —, le 8 situé au point de rencontre des deux cônes représente le lemniscate (le ruban de Möbius),

soit l'opération de conscience par excellence,

interface de conversion de l'info en énergie et de l'énergie en matière,

assurant le passage d'un niveau d'être à un autre (ou d'une dimension à une autre).

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