Marie-Laurence était directrice de crèche, Bernard est ingénieur électronicien : comment ont-ils été amenés à planter et cultiver 1 400 magnifiques rosiers ? « Nous avons été poussés là-dedans ! » Il leur a suffi de voir, un beau jour, « une grande rose dans une ronce » — de la variété Gallica Bourbon —, dont l'odeur étonnante les a décidés à commencer la culture. « L'année suivante, nous avions cinq roses, qui nous ont enchantés. La première a fini étouffée dans son roncier, ce qui nous a décidé à en planter d'autres ! » Tant et si bien qu'au printemps, après quelques années, « l'un des murs de la maison était couvert de roses ! Les gens s'arrêtaient pour voir, attirés par l'odeur, tellement cela sentait fort. On a fait du sirop et de l’élixir, pour expérimenter, pour voir. Et on nous a dit : "Mais pourquoi ne les vendez-vous pas ?" La couleur, associée à l'arôme, a un résultat exceptionnel. Plutôt que séduits, nous avons été saisis, subjugués. Ce parfum procure une sensation de légèreté, d'élévation, avec une légère connotation de cyclamen des sous-bois, entre violette et muguet. »

Marie-Laurence et Bernard réalisent des sirops, de la gelée, de l'eau de rose (des hydrolats, sous vapeur) et des élixirs (façon docteur Bach, sous le Soleil et dans de l'eau pure).  « Laissez la rose vous emmener là où elle veut ! »